Christophe SEIGNEURET
46 ans
Chef d’entreprise

• Conseiller municipal à Châteaudun
• Conseiller communautaire du Grand Châteaudun
• Membre du conseil de développement du Pays dunois
• Président de l’association « Châteaudun pour tous »

2008 à 2014 – Directeur de la communication
(Ville de Châteaudun)
1990 à 2008 – Journaliste
(République du Centre – Radio intensité)


2015 à 2018 – Secrétaire de l’A.P.E
« La récré de Saint-Jean »
2005 à 2008 – Président de l’association « MOSAIC »
(Mouvement de solidarité et d’actions interculturelles et citoyennes)

Cécile SIHOU
37 ans
Chargée de mission
Animatrice réseaux entreprises

• Conseillère municipale à Châteaudun

Thierry MARTIN
61 ans
Cadre bancaire retraité

• Conseiller municipal à Châteaudun

CONSEILS MUNICIPAUXMANDAT MUNICIPAL 2020-2026 : Nos Billets

24.07.20

Mandat municipal 2020-2026 – Billet n°1

 

Ma si chère indemnité…

 

Le mandat municipal 2020-2026 a pris effet début juillet. Un nouveau conseil municipal est installé. Félicitations et bon courage aux nouveaux élus, maire, adjoints, conseillers délégués et à tous les conseillers municipaux.

Durant ce mandat, nous ferons ici part de nos choix, de nos prises de position, de nos votes. Le groupe « Châteaudun pour tous », avec Christophe Seigneuret, Cécile Sihou et Thierry Martin, sera attentif à une chose : l’intérêt général. Pas d’opposition destructrice ou dogmatique mais plutôt une contribution constructive et respectueuse de nos engagements de campagne. La démarche est et restera libre et indépendante.

Le conseil municipal de ce mardi 21 juillet mérite de s’y attarder quelques instants, en particulier au sujet des indemnités des élus. Pas question de remettre en cause l’indemnité des adjoints et conseillers délégués, peu rétribués au regard de leur investissement personnel. En revanche, que dire de l’indemnité du maire ? Avec 4552,16€ brut par mois (près de 328000€ sur six ans !), cette indemnité sera légèrement supérieure à celle du précédent maire, Alain Venot. Ajoutée à celle de conseiller régional et de président de la communauté de communes du Grand Châteaudun, cette indemnité paraît quelque peu indécente. Comment ne pas s’interroger sur ce cumul des indemnités au regard de la situation financière de la ville (que M. Verdier, candidat, estimait « en ruine » voilà près de deux ans) et par respect pour ses électeurs ? Lui qui depuis sa candidature aux primaires de la présidentielle du PS se veut être le défenseur des classes moyennes et fervent soutien des Gilets jaunes.

Comme la presse, nous avons interrogé M. le maire sur cette indemnité en conseil municipal, mardi. Il répond que la baisse de son indemnité n’était pas une promesse de campagne (!) et qu’il travaillait jour et nuit. Peut-être pourrait-il alors démissionner de son poste de conseiller régional afin de se libérer du temps et se consacrer pleinement et entièrement à notre belle ville qui a tant besoin d’un rebond et d’une impulsion forte ?

Pourquoi n’a-t-il pas appliqué le système pertinent d’une indemnité avec une part fixe et une part variable liée aux résultats, comme il l’avait évoqué devant la presse écrite ?

Tout ceci n’envoie pas un signal positif aux Dunoises et aux Dunois, en particulier aux plus précaires. Pendant six ans, M. Verdier a tiré à boulets rouges sur la gestion financière de M. Venot mais il reprend exactement « les mêmes modalités qu’en 2014 » pour les indemnités et avantages annexes. Tout n’était donc pas si mauvais lors du précédent mandat municipal ! Les Dunois jugeront.

 

Christophe Seigneuret.

2.09.20

Mandat municipal 2020-2026 – Billet n°2

 

Au travail !

 

Dans un contexte particulier, les grandes vacances d’été se sont achevées. Force est de reconnaître que ces deux mois à Châteaudun ont été animés comme prévu. Grâce à la mobilisation de la Ville, d’associations, de club sportifs, d’artistes et de bénévoles, l’été dunois n’est pas resté de marbre face à l’épidémie de COVID-19. Bravo à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré à ces animations.

L’heure de la rentrée (et des choses sérieuses) a sonné. Même s’il faut objectivement reconnaître la réussite de cet été animé, c’est maintenant que l’équipe municipale élue en juin dernier est attendue et va devoir tout prouver. C’est maintenant que le maire et ses élus vont devoir démontrer leurs capacités à gérer la ville, ses aléas du quotidien, l’attente des habitants, mais aussi son budget, ses services, son personnel. Après deux mois d’un été musical, c’est maintenant que le maire va devoir jouer le chef d’orchestre et une partition sans fausse note. Car tout reste à faire malgré les premiers couacs entre le maire et son deuxième adjoint aux Finances, et ancien maire, qui se font déjà entendre au-delà des murs de la mairie et qui ne sont pas rassurants pour la suite du mandat (lire l’Écho Républicain du mercredi 2 septembre 2020).

Avec mes deux collègues du groupe « Châteaudun pour tous », Cécile Sihou et Thierry Martin, je suis particulièrement surpris et inquiet qu’aucune commission municipale ne soit encore créée et installée. C’est sans aucun doute unique dans le département, un peu plus de deux mois après le deuxième tour des élections municipales.

Quid de la commission des affaires scolaires alors que 1.060 élèves ont fait leur rentrée ce mardi 1er septembre ? Et bonne année scolaire à eux, aux enseignants et personnels.

Quid de la commission « santé » à l’heure où la pandémie de coronavirus inquiète de plus en plus ?

Quid de la commission « culture » à l’approche d’une saison que l’on souhaite riche et diversifiée à l’Espace Malraux et au théâtre entre autres, en respectant les mesures barrières ?

Monsieur le maire, créez sans tarder ces commissions municipales, là où se forge démocratiquement le travail des élus de la majorité et de la minorité.

En tant qu’élus de cette minorité, nous découvrons, à l’image de cette rentrée scolaire, la politique municipale et les actions menées en lisant la presse écrite ou en écoutant la radio locale. Est-ce vraiment logique ?

Quand le maire d’aujourd’hui était candidat hier, il vantait la construction collective. Ainsi, il écrivait le 21 juin dernier : « Je tendrai la main à chacun et je serai à l’écoute de tous. Je serai le maire de tous les Dunois. Toutes celles et tous ceux qui veulent ajouter leur pierre à l’édifice sont et seront les bienvenus ».

M. le maire, nous sommes prêts. Dès maintenant. Sans attendre. Car il y a du travail.

 

Christophe Seigneuret.

18.10.20

Mandat municipal 2020-2026 – Billet n°3

 

Déjà des méthodes douteuses…

 

La lecture de l’indiscrétion politique de l’Écho Républicain aujourd’hui laisse planer une question : que doit-on retenir du début de mandat du maire divers gauche de Châteaudun, Fabien Verdier.

Les animations de la ville ne doivent pas être l’arbre qui cache la forêt. Le début de mandat du maire de Châteaudun se réduit à un changement autoritaire et indécent de logo, à la mise en place d’une application mobile, à ses querelles incessantes avec Didier Huguet, à une chasse aux sorcières dans les services municipaux et, par voie de conséquences, à la politique des copains. La même politique que M. Verdier critiquait pendant le mandat de M. Venot…

Comment choisir un policier municipal, fonction qui demande respect de l’autorité, discrétion et dignité, qui a insulté haut et fort un élu municipal de « connard » en pleine séance de conseil municipal le 16 septembre dernier ? Sans aucune remarque ni sanction du maire resté de marbre.

Nous soutenons pleinement la démarche de Clément Poirier, victime de cette agression verbale inacceptable venant d’un « copain de Châteaudun 2020 » ou de qui que ce soit dans une enceinte républicaine.

Au nom du groupe « Châteaudun pour tous », nous réaffirmons ici notre inquiétude face aux méthodes du maire ou de ses proches, face à la totale absence de démocratie et au manque total de respect envers les élus de la minorité du conseil municipal. Nous réaffirmons ici notre position face à un maire sourd et aveugle : oui, nous sommes et nous resterons pendant six ans des opposants vigilants et constructifs. Et nous dénoncerons systématiquement tout écart, tout manque et toute entrave. Nous ne laisserons rien passer.

 

Christophe Seigneuret.

 

En image : extrait de l’Écho républicain paru ce dimanche 18 octobre 2020.

20.11.20

Mandat municipal 2020-2026 – Billet n°4

 

Message aux combattants et victimes du Covid

 

Voilà maintenant vingt-deux jours que le deuxième confinement a débuté. Force est de constater que ce deuxième épisode est douloureux pour énormément de personnes. Il n’y aurait rien de pire que de s’habituer à cette situation.

Aussi, je tiens à saluer ici en quelques mots, solennellement, sincèrement et sobrement, toutes celles et tous ceux qui sont mobilisés dans l’ombre de cette crise sanitaire aussi inédite que violente, qui frappe des familles, des hommes et des femmes, seuls parfois.

Coup de chapeau aux associations caritatives ! Les bénévoles doivent actuellement gérer des situations pour les unes complexes et pour les autres catastrophiques. La détresse sociale et les dégâts psychologiques sont des conséquences dont il faut tenir compte dès à présent.

Coup de chapeau également au personnel soignant du centre hospitalier et à tous les professionnels de santé de ville qui collaborent pour assurer le meilleur suivi possible des patients.

Coup de chapeau aux différents services et acteurs sociaux, municipaux ou pas, aux aides à domicile mobilisés pour répondre aux besoins.

À « Châteaudun pour tous », avec mes collègues conseillers Cécile Sihou et Thierry Martin, et toute mon équipe, nous avons eu comme crédo pendant la campagne des élections municipales l’authenticité, la sincérité et l’honnêteté. Nous ne dérogerons pas à ces principes et il faut donc saluer la mobilisation quotidienne des élus de la majorité auprès des seniors ou dans les écoles…

Enfin, ceux qui paient un lourd tribut à cette crise sanitaire et économique, ce sont nos commerçants. Il est inacceptable qu’ils portent à eux seuls la responsabilité de la contagion. Soutenez nos commerçants de proximité, qui sont tous essentiels au développement économique et social de notre cité. Soutenez-les en achetant en ligne, en drive, en « Click and Collect », puis dans leurs boutiques quand le déconfinement sera effectif en respectant les gestes barrières. Il en va de leur survie et de la survie de nos communes rurales.

Soyez prudents. Prenez soin de vous.

 

Christophe Seigneuret.

24.11.20

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°5

 

Une inquiétante gouvernance

 

On peut difficilement cacher que Châteaudun s’est offert ces derniers jours une bien mauvaise publicité que la Ville aurait pu s’éviter. Alors que notre premier magistrat est tant attaché à l’image, la communication positive et l’attractivité.

Pleine page dans l’Écho Républicain et à la une sur les ondes de Radio Intensité ! Vous aviez d’un côté un deuxième adjoint, ancien maire, démis de ses fonctions pour des divergences de vue et « viré » après un an de coalition « bringuebalante ». Et de l’autre des agents municipaux, excédés par la mauvaise qualité des conditions de travail, qui débrayent pour la première fois de l’histoire car la prime de Noël, versée depuis des décennies, ne le sera pas fin novembre.

Une ville animée depuis début juillet et qui fait face à la crise de la COVID-19 ne doivent pas être les deux arbres qui cachent la forêt. Les trois feux d’artifice sont de la poudre aux yeux. Que le maire et certains de ses élus le veuillent ou non, les problèmes de gestion et de gouvernance sont bien présents.

Le dernier conseil municipal remonte au 16 septembre. Tous les précédents, durant l’été, étaient purement techniques et administratifs. D’où un retard évident dans le vote de la prime de Noël aux agents municipaux. CQFD.

L’organisation de notre collectivité dépend de ses élus et d’eux seuls, pas de l’administration. Cette administration n’est en rien responsable du retard pris dans la gestion courante de notre commune. Pas plus que ne l’est la crise sanitaire liée à la COVID-19. Cet épisode douloureux sur le plan sanitaire, économique et psychologique empêcherait-il le maire de décider de l’organisation d’une réunion de conseil municipal, en présentiel ou en distanciel, comme c’est le cas de la cellule COVID-19 ? Étonnant de ne pas réunir les élus du conseil municipal alors que sont réunis plus de 30 personnes à cette cellule de crise sanitaire.

C’est un manque évident de considération vis-à-vis des conseillers municipaux démocratiquement élus en juin. Et que dire de la considération envers le personnel municipal ? Ce que Alain Venot n’a jamais « réussi » à produire en 35 ans s’est produit vendredi avec le débrayage d’une partie des agents de la mairie. Mais ils sont en réalité bien plus nombreux en souffrance, inquiets et soucieux de ne pas se manifester pour ne pas être sanctionnés.

La reconnaissance des agents municipaux devait être un des chevaux de bataille du nouveau maire. Ce dernier déclarait dans l’Écho Républicain du 25 juin, juste avant le deuxième tour des élections municipales : « Le maire de Châteaudun doit être un maire qui considère, valorise et restaure la confiance avec les agents de la ville ». Fabien Verdier est maire depuis le 5 juillet ! Éloquent… et finalement inquiétant.

Le groupe « Châteaudun pour tous » apporte son total soutien à tout le personnel municipal pour son dévouement et son sens du service public. N’en déplaise à certains commentateurs inconditionnels que la honte n’effleure pas. Cette prime non-versée n’est pas une fin en soi mais un élément à charge de plus dans une gestion désorganisée, opaque et clientéliste. Les opposants ou amis de la minorité sont éliminés, bloqués, exclus, bannis, insultés quand au préalable ils n’ont pas été « utilisés ».

« Qu’on parle de toi en bien ou en mal, l’essentiel est qu’on parle de toi ». Cette déclaration du maire Fabien Verdier, le 22 septembre dans l’Écho Républicain, prend aujourd’hui tout son sens. Et nul besoin de cacher que cette vision est bien déroutante.

 

Christophe Seigneuret.

9.12.20

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°6

 

École Jean-Macé : la sécurité avant tout

 

La sécurité de nos enfants n’a pas de prix. Où qu’ils se trouvent. C’est d’autant plus vrai quand c’est dans nos écoles. Là où apprennent, se forgent et se construisent les adultes de demain.

La sexagénaire école Jean-Macé, avenue du Général-de-Gaulle, est l’un des plus anciens établissements scolaires du premier degré de Châteaudun. Le temps et les décennies ont fait leur œuvre. La vétusté de cette école est incontestable (fissures, menuiseries vieillissantes, chauffage défaillant…) malgré les travaux effectués à la hâte en 2019 après la mobilisation des parents d’élèves. Mais c’est un sparadrap sur une jambe de bois.

Face à cela, il y a trois options :

– ne rien faire (c’est impensable et suicidaire)

– réhabiliter (le coût est souvent très élevé)

– ou construire une nouvelle école.

« Châteaudun pour tous » a toujours été favorable à la construction d’une nouvelle école. Les enfants de Beauvoir et leurs enseignants la méritent après les rénovations complètes des écoles Pasteur, Prévert et Curie.

Ce projet de création d’une école existe depuis 2017 avec un terrain réservé à proximité du collège Anatole-France et de l’ex-école maternelle Jean-de-la-Fontaine. Il est aujourd’hui repris par la nouvelle équipe municipale et semble être voué à l’abandon, faute de moyens financiers. Certes, les finances de la Ville de Châteaudun ne sont pas en bonne santé et ce serait irresponsable de les mettre encore plus en péril.

Mais doit-on pour autant baisser les bras, abandonner devant ce challenge et décevoir élèves, enseignants, parents ? Peut-on se permettre d’engager un bras de fer procédurier et financier avec les entreprises retenues pour mener ce chantier ? Est-ce raisonnable de se tourner vers la réhabilitation plutôt que la construction ?

Quitte à perdre quelques mois de plus (la rentrée était prévue dans la nouvelle école en septembre 2021), nous proposons deux choses :

– la création d’un groupe de travail avec des élus, services municipaux, enseignants, parents d’élèves, en marge de la commission municipale « Familles » afin d’échanger, de tracer des perspectives sur ce projet, et de rendre des conclusions au maire et au conseil municipal fin février ;

– le lancement de toutes les démarches possibles et nécessaires au subventionnement de ce projet, en particulier dans le cadre du Plan de Relance, afin de viser l’objectif de 70 à 80% de subventions. On ne peut se satisfaire des 25% actuels.

Des décisions doivent être prises sans tarder, avec la concertation la plus large. En attendant, l’urgence est d’assurer actuellement la sécurité dans l’école Jean-Macé.

 

Christophe Seigneuret.

18.12.20

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°7

 

École Jean-Macé : Un héritage mal (di)géré

 

Faire ou ne pas faire : telle est la question posée aux trente-trois élus dunois jeudi soir en conseil municipal (à huis clos réel et étonnamment non diffusé sur les réseaux sociaux) à propos de l’école Jean-Macé. Faut-il s’engager dans la construction d’une nouvelle école tant l’actuelle est en décrépitude ? Par manque de préparation et en l’absence de travail de fond des élus au sein d’une vraie commission « Affaires scolaires », tout a été « déballé » en conseil municipal. Là où les dossiers devraient être tout simplement « validés » avec les accords et les désaccords que cela implique.

Jeudi soir, entre défection, démission, injonctions, suspension de séance, nous aurions pu nous éviter de tels débats sur l’avenir d’une école qui prend l’eau de toute part. Ce conseil municipal a été le théâtre d’une bien mauvaise pièce. L’heure n’est plus aux arguments dépassés sur l’héritage Venot, sur l’indiscutable manque d’entretien de nos bâtiments communaux pendant vingt ans, sur le manque réel de moyens financiers. L’heure est à la responsabilité, à la transparence, à la vérité.

Le coût annoncé de la future école Jean-Macé (près de 7 millions d’euros HT) est sans aucun doute trop élevé pour les finances plus que fragiles de la ville. La vétusté de l’école Jean-Macé rend le départ des élèves inéluctable. Une réhabilitation serait trop coûteuse. Alors que faire ?

Nous avons proposé avant le conseil municipal et nous proposons encore aujourd’hui la création d’une commission municipale d’urgence sur ce dossier, avec les enseignants, les représentants de parents d’élèves, l’Education nationale, les élus, les architectes. L’idée étant de tout mettre sur la table (coûts, surcoûts, subventions, problématiques…) et de rendre un avis éclairé fin février. Objectif : obtenir un consensus sur l’avenir de l’école Jean-Macé et sortir de ce débat par le haut. Nous sommes tous responsables devant les Dunoises et les Dunois, et plus particulièrement devant tous les parents d’élèves de Beauvoir.

Jeudi soir, le maire et sa majorité ont demandé, dans la même délibération, de voter à la fois l’abandon du projet (coût pour la Ville : plus de 1 million d’euros de pénalités et de frais engagés, sans oublier l’énorme préjudice pour des entreprises dunoises prêtes à travailler sur le chantier) et… la possibilité de poursuivre ce projet avec un taux de subventionnement de 70% minimum. Face à tant d’incertitudes, de flou et d’incohérence, notre groupe s’est abstenu, n’étant ni contre l’abandon d’une nouvelle école à Beauvoir, ni contre la poursuite des démarches pour un projet plus vertueux financièrement.

Le maire de Châteaudun, qui a voté favorablement pour la construction d’une nouvelle école à Beauvoir pendant le précédent mandat municipal alors qu’il était dans la minorité, a déjà pris sa décision. Il n’y aura pas de nouvelle école sur le quartier Beauvoir. Tous les élèves, sauf ceux de l’école maternelle qui serait rénovée, devraient être « éparpillés » dans d’autres écoles de la ville.

Cette école flambant neuve, qui mérite que l’on relève les manches, que l’on se batte et que l’on aille cherche le maximum de subventions, ne verra jamais le jour. C’était un projet structurant sur le plan social, éducatif et d’urbanisme, dans un quartier où les souffrances et les discriminations sont très mal vécues.

L’éducation de nos enfants doit être une priorité. L’éducation de nos enfants doit être l’objet d’un combat quotidien. L’éducation de nos enfants n’a pas de prix.

 

Christophe Seigneuret.

21.01.21

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°8

 

Qui a eu cette idée folle ?…

 

Nelson Mandela disait que « l’éducation était l’arme la plus puissante pour changer le monde ».

Suite aux prises de décisions de la majorité quant au sort (scellé ?) de l’école Jean-Macé, notre groupe « Châteaudun pour tous » reste dubitatif sur les chiffres avancés pour, comme le souhaite le maire Fabien Verdier et son équipe, « dispatcher » les 225 élèves de ce groupe scolaire dans d’autres écoles dunoises.

Peut-on s’appuyer sur des m² pour évaluer la faisabilité d’une telle opération ?

Peut-on tout simplement raisonner en m² pour définir une politique de l’éducation, de l’enseignement, de l’égalité des chances, bref un pari sur l’avenir ?

D’où sortent ces chiffres ?

L’agencement des écoles et des classes peut-il véritablement permettre d’accueillir de nouveaux élèves sans contraintes pour les élèves eux-mêmes et leurs enseignant(e)s ?

Aucune source n’est citée à l’heure actuelle. Aucune visite des écoles par le maire ou son adjoint à la vie scolaire n’a été effectuée. Et selon nos informations, les calculs opérés par le maire et sa majorité seraient faux ! Les m² utilisés pour vanter les capacités d’accueil dans les écoles reposent sur les m² de la superficie totale de chaque école et non des seules classes !

Nous avons demandé dès le début du mois de décembre la création d’une commission d’urgence afin que tous les acteurs puissent être réunis. Il est impératif de trouver une solution pour éviter cette idée folle d’une fermeture de deux écoles décidées par un maire. Une première en France depuis de longues années !

Aujourd’hui, jeudi 21 janvier, nous n’avons toujours pas été sollicités pour travailler sur cette commission et nous n’avons aucune information de la majorité et de notre maire bien silencieux.

En tant qu’élus, notre devoir est d’écouter, de comprendre, d’informer et de prendre les meilleures décisions pour nos concitoyens. Aussi, pour préparer et anticiper les travaux de cette commission et nous rendre mieux compte des réalités sur le terrain, nous avons décidé de solliciter dès maintenant les directeurs et directrices de toutes les écoles maternelles et élémentaires de Châteaudun.

En travaillant ainsi, avec les collègues élus de notre groupe « Châteaudun pour tous », Cécile Sihou et Thierry Martin, nous souhaitons nous assurer de la réelle faisabilité du projet du maire Fabien Verdier.

Comme l’exprimait si bien une pancarte lors de la manifestation réussie de samedi devant l’hôtel de ville, place du 18-Octobre, « un enfant n’apprend pas dans 2,2 m² mais dans une classe ! ». Tout est dit.

 

Christophe Seigneuret.

11.02.21

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°9

 

Une attitude de riches

 

Le développement économique et l’attractivité de notre territoire sont deux des principaux objectifs de la Communauté de communes du Grand Châteaudun et de notre ville. On ne peut qu’y souscrire. Le sud du département, et plus particulièrement la cité dunoise, a payé le prix fort de décisions des pouvoirs publics et de fonds privés. Souvenons-nous de la fermeture de la GSP, de MAFCA, de Flextronics (800 emplois directs et indirects en 2008), des départs des sièges sociaux du Crédit Mutuel et de la coopérative agricole Agralys, mais aussi de l’ETAMAT et enfin de la disparition annoncée pour fin 2021, et déjà engagée, des 1200 personnels civils et militaires de l’ex-base aérienne devenue Élément Air Rattaché. Et que dire des commerces qui ont baissé le rideau ou des projets qui sont partis ailleurs ?

Face à cette situation, il y a deux options : renaître de ses cendres (Extincta Revivisco) ou continuer à mourir. Et quand deux projets se présentent, il faut privilégier le plus rapide et efficace à mettre en place car il y a urgence à ne pas sombrer, à éviter le naufrage, à éviter de poursuivre la spirale de la faillite. Il y a urgence à ne pas laisser « crever » Châteaudun !

À ce jour, côté projets, le groupe Virtuo Industrial Property, société parisienne spécialisée dans le développement de plateformes logistiques, souhaite acquérir un terrain d’environ 45 hectares sur l’ancien hippodrome face à la base aérienne afin d’y implanter un centre de distribution et de logistique avec 700 à 900 emplois à la clé. Ce même groupe industriel a d’ailleurs reçu, lundi soir, à Cloyes-les-Trois-Rivières, en conseil communautaire du Grand Châteaudun, le feu vert unanime des élus pour acquérir six hectares dans le cadre de l’extension des locaux de l’entreprise Alltricks. Une excellente nouvelle pour la ville et la communauté de communes !

Le second projet est porté par Benoit Lonceint, un chef d’entreprise du Loiret, passionné d’aviation, et se nomme « Revivisco Châteaudun 2030 ». Ce projet a été présenté aux élus de la Communauté de communes, le 3 septembre 2020.

Au risque de trahir un secret, je vous livre ici les informations qui ont été développées à cette réunion. Il s’agit d’un « projet d’avenir, une ambition, pour un petit aéroport civil d’un genre nouveau tourné vers l’Europe et la Méditerranée » sur l’emprise foncière de la futur ex-base aérienne. Objectif : 1 million de voyageurs par an, 1000 emplois directs et 3000 emplois indirects promis à l’horizon 2040-2050 !

Ce projet intègre d’autres chantiers : mise en 2×2 voies routières des axes Châteaudun-Orléans avec évitement de villages (expropriations) et Châteaudun-Chartres en 2026, création d’une gare TGV à Bonneval en 2031, développement du ferroviaire avec régénération et création d’un TER Express, construction d’une gare TER sur l’aéroport, implantation d’un campus de l’aérien et d’un musée national de l’aviation de chasse, sans oublier un pavillon de la Cosmetic Valley, du fret sanitaire, des ateliers aéronautiques et le développement de l’aéro-club dunois Jean-Fournier. Coût du projet : 980 millions d’euros annoncés à ce jour dont 200 millions d’euros pour la gare TGV, 330 millions pour les infrastructures routières-voiries, 350 millions pour le TER et les voies ferrées et 100 millions pour le « petit » aéroport civil.

Les deux projets sont maintenant sur la table. Et inutile de tourner autour du pot : le premier projet est soutenu par le député Philippe Vigier, le second par le maire-président de la Comcom de Châteaudun Fabien Verdier. Je n’ose imaginer que l’on se retrouve pour une énième fois face à une querelle d’égos et de paternité de projets, bref de chamailleries de cour d’école à savoir qui a le plus gros projet. Notre territoire n’a que trop souffert depuis 30 ans de ses comportements.

Les premiers signaux de cette querelle purement politique ont transpiré cette semaine dans les médias (Écho Républicain, France 3, etc.) et au conseil communautaire de lundi à Cloyes. Fabien Verdier défend son projet pharaonique d’aéroport susceptible d’ouvrir dans vingt ou trente ans, à l’heure où l’État veut réduire drastiquement le transport aérien et les gaz à effet de serre. Pour le maire de Châteaudun, il faut « patienter » et lancer un appel à projets pour la reconversion de la base aérienne dunoise. Mais a-t-on vraiment le temps (et l’argent côté recettes) pour lancer un appel à projets ? L’heure est grave : la situation économique de la région dunoise est alarmante, près de 2000 emplois ont disparu depuis 2008, les entreprises licencient davantage aujourd’hui à cause de la crise sanitaire, les « caisses » de la Ville de Châteaudun et du Grand Châteaudun sont exsangues. À tel point qu’une augmentation de la taxe foncière est programmée dès 2021 pour les propriétaires de la communauté de communes.

Peut-on alors se permettre d’avoir des attitudes de riches ? Comment peut-on se demander s’il on doit ou non accueillir ces centaines d’emplois à court terme ? Est-on en mesure de tergiverser et de prendre le temps au risque de voir partir des investisseurs prêts à mettre de l’argent sur 45 hectares pour 700 à 900 emplois ? Il est effarant d’entendre des élus se demander si ces emplois seront assez « bien » et suffisamment à la hauteur de Châteaudun et du Grand Châteaudun. Ces propos sont tout simplement irresponsables et indignes de leurs fonctions dans la situation dans laquelle nous nous trouvons, surtout venant des avocats du travail collectif et de l’intérêt général.

Non, nous n’avons aucune garantie sur ces emplois créés dans ce projet. Pas plus que nous n’avons de garanties sur le projet d’aéroport à l’horizon 2040. L’urgence est là, devant nous. Maintenant. Aujourd’hui. Notre responsabilité est d’accueillir le projet Virtuo les bras grands ouverts. Cette chance est à saisir sans réfléchir trop longtemps, sans signer non plus de chèque en blanc. Car cette proposition ne se présentera sans doute pas deux fois. Oui, je préfère personnellement le projet Virtuo à un projet virtuel.

Ne soyons pas schizophrène à donner notre feu vert à ce groupe industriel pour le développement d’Alltricks et de brandir le panneau « Stop » pour un autre projet. Cessons le « spectacle » pathétique offert depuis quelques jours à l’heure où notre territoire cherche des solutions pour aller mieux, à l’heure où la cohésion et l’image de nos collectivités valent plus que des postures politiciennes. Toutes et tous, soutiens de Philippe Vigier et Fabien Verdier ou pas, réclament de l’emploi, de l’emploi, de l’emploi depuis des années. Nous avons un beau projet à portée de main. Faisons tout, tous ensemble, pour que cette main tendue ne soit pas serrée par d’autres élus. Ailleurs…

 

Christophe Seigneuret.

23.03.21

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°10

 

Une porte de sortie pour l’école Jean-Macé

Abandon, incompréhensions, interprétations, intrusions, mépris, reculades, surenchère sur les coûts, plainte, dialogue de sourds : le dossier de l’école Jean-Macé se résume en ces quelques mots. Et on ne peut que regretter cette escalade et ce refus de ne pas échanger plus sereinement, de ne pas trouver une porte de sortie par le haut. Pour les enfants. Pour l’enseignement. Pour un quartier prioritaire pour lequel les priorités clamées hier par un candidat devenu élu semblent aujourd’hui oubliées. Et je comprends l’embarras profond et le désarroi des soutiens de Fabien Verdier, élus et sympathisants de gauche (Parti socialiste, Génération-s, LREM, les Verts, etc.) face à l’abandon de l’un de leurs piliers programmatiques : l’égalité des chances par l’éducation. Qu’en pensent-ils ? Où sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Soutiennent-ils toujours leur « idole » ? La gauche dunoise (hors PC) a disparu.

 

Nous avons tous un avis plus ou moins précis sur ce dossier. On est pour ou on est contre ce projet de reconstruction d’une école. Mais une chose est sûre : le quartier Beauvoir a besoin de cette école. D’un point de vue social, éducatif, urbanistique et sécuritaire. Et puis surtout parce qu’il est tout simplement impossible de « placer » 240 élèves de maternelle et d’élémentaire de l’école Jean-Macé dans d’autres établissements de la ville. Mon collègue Thierry Martin et moi-même avons visité chaque école, rencontré chaque directrice ou directeur, hormis Mme Toussaint qui nous a refusé l’accès de l’école élémentaire République.

 

Le constat est édifiant : 70 à 80 enfants sur 240 pourraient être « ventilés » sur d’autres écoles dunoises. La conclusion est cinglante : le maire, ses adjoints Marianne Ferré (associations scolaires) et Rodolphe Langlais (vie scolaire) ont commis une erreur (ça peut arriver mais ils doivent la reconnaître) ou sont irresponsables.

 

Nous arrivons à la fin du mois de mars. À la fin du deuxième trimestre de l’année scolaire 2020-2021. Ce débat est dans une impasse. Et ce n’est pas la commission de sécurité du mardi 9 mars dernier, consacrée uniquement à la sécurité incendie et qui a donné son feu vert pour cinq ans, qui va rassurer les parents d’élèves et les enseignants. L’heure est à la prise de décisions fermes.

 

C’est dans un esprit constructif, après avoir déjà proposé la création d’une commission d’urgence sur ce projet en novembre et que le maire a transformé en coquille vide, que nous faisons aujourd’hui une nouvelle proposition. Le maire Fabien Verdier, qui, rappelons-le, ne s’est jamais opposé à l’augmentation du coût du projet de reconstruction de l’école Jean-Macé lorsqu’il était dans l’opposition (6,9 millions d’euros HT et 8,3 millions d’euros TTC), considère aujourd’hui que ce projet est infaisable financièrement. De leur côté, avec un sentiment légitime de trahison et d’abandon, les parents réclament une école sécure et adaptée à l’enseignement du XXIe siècle. On ne peut que leur donner raison au regard de l’état actuel déplorable de l’école Jean-Macé.

 

Face à cette équation, nous proposons que la Ville de Châteaudun lance un nouvel appel d’offres avec la maîtrise d’un budget inférieur et un coût que la municipalité devra déterminer le plus rapidement possible. Cet investissement indispensable (car une ville doit investir pour bien se porter) pourrait être lissé sur deux voire trois exercices budgétaires. Sans oublier d’aller chercher les subventions là où elles se trouvent et atteindre un taux de subventionnement d’au moins 50%. Pourquoi pas ?

 

Encore une fois, il est important de sortir de cette « crise » par le haut. Que Fabien Verdier décide d’abandonner le projet qui était sur les rails est une chose et c’est acté. Trouvons collectivement une solution qui apaise les tensions et satisfasse tous les acteurs (enfants, parents, élus, contribuables). Ce serait une formidable occasion pour le maire de relancer le projet sur de nouvelles bases et de se relancer lui-même. Quel plus beau symbole en quittant des fonctions de maire que de laisser sa « trace » avec la construction d’une école ?

Christophe Seigneuret.

09.06.2021

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°11

 

Un nouveau confinement

Il y a parfois, dans la vie, des coïncidences et des paradoxes. Alors que nous commençons à revivre presque comme avant, et avec la prudence qui s’impose, et que l’étau du confinement se desserre, la Ville de Châteaudun, elle, s’isole, se confine. Elle s’isole de ses principaux partenaires qui doivent nous permettre de grandir et d’avancer, en l’occurrence l’État, la Région Centre-Val de Loire, le Département d’Eure-et-Loir et le Pays dunois.
En écrivant ces lignes, j’entends déjà les cris d’orfraies des supporters de Fabien Verdier qui m’accuseront de critique et d’opposition systématiques. Mais force est de constater que les faits sont là, sous nos yeux !

État, plan de relance : peu d’initiatives menées par la Ville depuis le lancement de ce plan en 2020, opacité sur les demandes de la municipalité, dossiers minces, mal ficelés, et demandes incomplètes reçues auprès des services préfectoraux…

Région Centre-Val de Loire, Contrat régional de solidarité territoriale (CRST) 2018-2024 : la Ville de Châteaudun, pôle de centralité, ne donne aucun signe de vie pour le bilan à mi-parcours qui permet de réétudier et revaloriser certaines lignes budgétaires et subventions. Depuis le démarrage du CRST en mars 2018, seuls 25 300 € ont été engagés sur une enveloppe allouée de 916 000 €.
Le 15 avril dernier, une réunion des acteurs de ce programme était organisée au conseil régional à Orléans. La Ville de Châteaudun, comme le Grand Châteaudun (normal, le chef est le même !), étaient absents et non représentés.
Si les 892 500 € ne sont pas utilisés par la Ville de Châteaudun avant 2024, cette somme sera réattribuée aux projets des autres communes du Pays dunois…

Conseil départemental d’Eure-et-Loir, Fonds départemental d’investissement (FDI) : la Ville de Châteaudun n’a fait aucune demande de financement pour l’année 2021. Perte pour les projets dunois évaluée à 300 000 € !

Pays dunois : les unions commerciales d’Arrou (bientôt Vald’Yerre), Bonneval, Brou, Châteaudun et Cloyes-les-Trois-Rivières ont unanimement demandé le 11 mai la création de deux postes de managers de commerce pour les soutenir dans leurs actions. Communes, communautés de communes et chambres consulaires sont appelées à travailler ensemble pour répondre à cette demande. Le Pays dunois, qui finance déjà le poste de manager de commerce pour l’UCIA de Châteaudun, a décidé d’amplifier sa participation et la coordination. Deux postes pourraient être financés à hauteur de 80%. Le reste à charge de 20% serait financé par les communes ou communautés de communes. Seuls Bonneval, Brou et Cloyes-les-Trois-Rivières ont répondu positivement pour l’instant. Arrou devait emboîter le pas. Silence radio du côté de la mairie de Châteaudun ou du Grand Châteaudun…
Par ailleurs, la Ville de Châteaudun et le Grand Châteaudun n’ont pas réglé leurs cotisations 2021 (environ 25 000 €) au Pays dunois ! Bel esprit collectif.

Enfin, l’État a sollicité le Pays dunois pour débloquer des financements sur un nouveau programme appelé « Contrat de relance et de transition écologique » (CRTE). Des projets communaux ou intercommunaux seraient ainsi davantage subventionnés. Le Grand Châteaudun a candidaté auprès de l’État, dans le dos du Pays Dunois, pour obtenir seul des subventions.

Voilà factuellement, avec les documents et sources en notre possession, la politique menée par Fabien Verdier depuis plusieurs mois. C’est la stratégie de l’isolement, de l’individualisme, de l’entre-soi, de la guerre avec ses adversaires, et d’une quête de reconnaissance ultime et personnelle qui interroge. Tous nos partenaires financiers sont exaspérés.
On voit bien les limites de Fabien Verdier plus enclin à être dans les rues et aux terrasses, en campagne perpétuelle, que d’être dans son bureau à travailler sur les dossiers. Et j’hésite encore à dire que c’est de l’incompétence ou de l’inconscience de la part d’un homme politique qui a pour slogan aux prochaines élections départementales : « Fédérer pour avancer »…

Christophe Seigneuret

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°12

2.08.21

 

La souris a de quoi être verte !

Attractivité : voilà le mot sans cesse répété et rabaché par le maire de Châteaudun et les élus de la majorité depuis plus d’un an maintenant. Le seul et unique objectif du premier magistrat et de son équipe est de rendre notre ville plus irradiante, plus rayonnante, plus attrayante, plus attirante, plus séduisante. L’ambition est louable. Mais à quel prix ?

À l’heure où vingt-huit parasols fleurissent la place du 18-Octobre pour un montant de 36 000 €, soit près de 1 300 € l’unité (une initiative que nous avons salué en conseil municipal pour son esthétisme), totalement financés par la collectivité, la halte-garderie « La souris verte » a fermé ses portes. Parce que le déficit « serait » de 43 000 €. Difficile de le vérifier quand nous apprenons cette décision dans la presse ou par la rumeur. Aucune information n’a été dévoilée en commission municipale et encore moins en conseil municipal. La nouvelle est tombée comme un couperet. En plein cœur de l’été et des vacances. Aucun débat. Décision arbitraire d’un maire incapable de signer lui-même la lettre informant les parents de cette fermeture inacceptable. C’est son directeur général des services, Raphaël Guy, qui s’est chargé de parapher la mauvaise nouvelle. Et que dire de son étonnante absence de réponse dans l’Echo Républicain sur ce dossier ? M. Verdier « n’a pu être joint », lui pourtant si enclin à communiquer et faire parler de lui. Normal de voir cette structure ainsi sabordée quand on sait qu’il n’y a même pas une délégation « Petite enfance » au sein de la municipalité.

En près de 400 jours, à grand renfort de communication outrancière, de médiatisation débordante et de désinformation assumée, Fabien Verdier a abandonné la construction d’une école et fermé une halte-garderie. Quel sens des priorités ! Quel sens politique d’un homme venant du Parti socialiste pour les valeurs… sociales et éducatives qu’il revendique. Les élèves de l’épave « Jean-Macé » et de l’utile « Souris verte » sont sacrifiés sur l’autel de l’incompétence et du sectarisme.

Mieux vaut effectivement financer des emplois municipaux pour des épouses, enfants, neveux et nièces, cousins ou cousines d’élu(e)s, de membres de « Châteaudun 2020 », de fans et de followers des réseaux sociaux en remerciement d’une campagne électorale active et gratifiante…

Mieux vaut refaire pour 350 000 € la rue Jean-Macé, où réside un couple élu-agent municipal, au détriment d’autres rues de la ville qui le mériteraient davantage…

Mieux vaut augmenter son indemnité de maire, dépenser de manière inconsidérée dans les ressources humaines, tirer des feux d’artifice, rémunérer des influenceurs sur Youtube, offrir des chèques-cadeaux aux jeunes sans contrepartie avec un sens inné de l’éducation…

Mieux vaut appliquer une baisse de la Taxe sur les enseignes et une vrai-fausse baisse de la taxe foncière en mode « affichage électoral » et avoir moins de recettes fiscales. La conséquence est mathématique, logique et brutale : moins de service rendu à la population….

Mieux vaut refuser l’installation d’une plateforme logistique route d’Orléans génératrice de plusieurs centaines d’emplois et préférer un aéroport aspirateur à subventions qui ne verra jamais le jour…

Et plutôt que de travailler les dossiers, avec son administration et ses élus, Fabien Verdier écume les terrasses et joue à la pétanque au pied d’une fontaine du haut de laquelle le Phénix se pose bien des questions sur la renaissance de la ville tant promise…

 

Christophe Seigneuret.

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°13

30-09-21

 

Une ville qui bouge… ses seniors !

 

La santé n’a pas de prix… mais quand même. Notre premier magistrat, soi-disant « directeur d’hôpital » de profession, ne lésine pas sur les moyens pour « soigner » comme il se doit ses administrés les plus anciens.

La phase de vaccination pour nos seniors, avec une troisième dose, a commencé. Comme bon nombre de structures du même type, la résidence-autonomie Léo-Lagrange est concernée en premier lieu par cette nouvelle campagne de rappel vaccinal. La primo vaccination avait eu lieu les 2 et 3 février 2021 et le rappel les 2 et 3 mars 2021. Le tout organisé par le seul centre de vaccination dunois géré par la CPTS Sud 28 (Communauté professionnelle territoriale de santé), alors installé à l’Espace Malraux.

L’heure de la troisième dose a sonné. Le centre de vaccination Sud 28 a certes déménagé à Saint-Denis-Lanneray mais s’est organisé pour livrer 55 doses ce jeudi 30 septembre et vendredi 1er octobre. Tout était calé pour que la vaccination ait lieu dans les locaux de la résidence de la rue Loyseau, sauf que Fabien Verdier a mis son véto. Il a refusé que les doses prévues soient livrées par le centre pontois et a demandé que les locataires de la résidence Léo-Lagrange aillent dans « SON » centre de vaccination, géré par la Ville de Châteaudun depuis quelques semaines à la salle Gaston-Couté. Nos seniors ont été invités à s’y rendre en ambulance ou en VSL (véhicule sanitaire léger), payé par l’Assurance-Maladie !!! Le préfet d’Eure-et-Loir, l’ARS (Agence régionale de santé) et les services de la Sécurité sociale ont été saisis de cette affaire.

  1. Verdier dit sans cesse « un sou est un sou », mais cela s’applique également aux deniers publics dans son ensemble, Sécurité sociale comprise. Quand on est soi-disant « directeur d’hôpital » de profession, on pense aussi à la fragilité de nos administrés les plus âgés.

Faire du pseudo-protectionnisme ou un caprice d’enfant gâté qui veut que son jouet fonctionne est tout simplement honteux. Fabien Verdier n’a pas eu de scrupules à venir se mêler des affaires privées et médicales de nos seniors, de leur accès à la santé. Comme s’il rentrait chez les gens en leur intimant l’ordre de monter dans sa voiture.

Fabien Verdier semble engager le même processus égocentrique sur fond de guéguerre avec le centre pontois pour la vaccination de nos plus jeunes et de nos scolaires. Pour faire du chiffre à Gaston-Couté, pour communiquer, pour redorer une image décidément un peu plus ternie chaque jour, mais surtout pour faire de l’électoralisme. Et ce genre de politique, M. Verdier, on a eu notre dose.

 

Christophe Seigneuret.

MANDAT MUNICIPAL 2020-2026 – Billet n°14

13.12.21

 

Mardi Gras à Noël !

 

Après une année encore bien contraignante pendant laquelle les efforts de chacune et chacun ont permis de retrouver une vie presque normale, nous y sommes enfin. Noël et la nouvelle année approchent, dans un contexte un peu pesant de crise sanitaire permanente. Voilà enfin cette période qui fait rêver les plus petits et qui n’est pas sans exciter les plus grands. Ces quelques jours remplis de petits et de grands plaisirs. Une période d’insouciance pendant laquelle on essaie d’oublier tant bien que mal… les soucis. Mais une période aussi difficile à vivre pour les personnes isolées.

Alors oui, comme chaque année, je prends plaisir à voir ces illuminations donner un air de fête hivernale à Châteaudun dans la plus pure des traditions en traversant les rues de nos quartiers endormies de bonne heure. Je vois des vitrines de commerçants joliment décorées et quelques clins d’œil ici ou là à ces réjouissances de fin d’année. Et puis… je regarde médusé la fête foraine installée place du 18-Octobre au pied de notre belle fontaine surplombée de son Phénix, lequel doit encore une fois se demander comment le premier magistrat de la ville lui emprunte la devise « Extincta Revivisco » (« Éteinte, je renais »).

Comment peut-on dire que la ville de Châteaudun et le centre-ville de Châteaudun renaissent avec du trampoline, une structure gonflable esthétiquement affreuse et des auto-tamponneuses ? C’est ça Noël ? C’est vraiment ça l’esprit magique de Noël ? Comment peut-on user du mot « attractivité » à tout bout de champ pour parler des actions menées par la municipalité et offrir en cadeau de fin d’année aux Dunoises, aux Dunois, un Noël discount !

Certes, des enfants et leurs parents sont heureux de passer quelques instants sur cette fête foraine. Et leurs sourires font plaisir à voir. Certes le travail et la créativité des agents municipaux pour la décoration de la place centrale sont de qualité. Mais quelle mouche a bien pu piquer le maire pour mettre des attractions de ce genre ? C’est Mardi Gras à Noël !

Comme je le dis souvent, j’entends déjà d’ici les supporters (de moins en moins nombreux soit dit en passant…) de Fabien Verdier pour nous expliquer qu’il fait avec les moyens du bord et qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de la ville à cause des municipalités passées. Toujours la faute au passé sauf que maintenant il faut travailler assurer et assumer le présent.

Je le dis sans détour et je vous dois la vérité : oui, j’aurais décidé de réinstaller la patinoire sur la place du 18-Octobre si j’avais été maire de notre ville. Comme le font d’autres communes de la région (Vendôme, Chartres…) et de France. Avec les règles sanitaires qui s’imposent. Car, au même titre que notre Foire aux laines ou nos saisons culturelles passées aujourd’hui abandonnées, n’économisons pas nos possibilités de faire de la publicité pour la ville grâce à des animations et événements d’envergure.

Oui, j’aurais travaillé plus étroitement avec les commerçants de toute la ville, avec l’UCIA, des associations, pourquoi pas des écoles et centres de loisirs, pour décorer nos rues de sapins blancs ou colorés devant chaque commerce.

Oui, un vrai programme d’animations de Noël, autre qu’un fourre-tout, aurait été conçu pour faire rêver petits et grands, car nous avons tous besoin de nous émerveiller et de nous évader en cette période.

Et non, je n’aurais pas fait comme le maire actuel d’organiser un marché de Noël en ce dimanche 12 décembre en centre-ville, alors qu’une association dunoise en organisait un en même temps à l’Espace Malraux. Cela s’appelle le respect et le souci d’une bonne organisation.

Bref, les arbres scintillant autour de la place et l’abondante décoration de l’hôtel de ville ne doivent pas faire oublier que le reste n’est pas très brillant.

Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous !

 

Christophe Seigneuret.